C’est la mère Michelle qui a perdu son chat…

Voilà ce que je me chantonne quand je parcoure tout le quartier à la recherche de mon Buddy ! Monsieur est un joli filou, et il a besoin de liberté. Miaulant à tout rompre dès son adolescence (ce qui correspond à 6 mois en langage humain), j’ai bien dû, sous peine d’une mort certaine due à l’adjonction de poison involontaire de mon chéri dans ses croquettes, le laisser sortir un peu. Au début, toujours sous surveillance dans l’enceinte du jardin, pour qu’il prenne ses marques, et puis petit à petit un peu plus.

Mais jamais sans m’en inquiéter, et jamais sans surveiller d’une oreille. D’une oreille, parce que je lui ai mis une clochette au cou pour le situer quand il se fait la malle.
Et là, en ce moment, la malle, il se la fait souvent. Cette nuit, il a passé sa première nuit dehors. Sortie des chats autorisée à 18 h, retour du gros Sashah à 19h30, disparition de Buddy. Recherche à base de ruses de sioux : Dans l’ordre « Buddy ! Buddy, vient mon minou !!! », puis secouage de souris en peluche agrémentée de clochette au bout d’une canne à pêche (son jeu préféré) dans toute la rue, enfin remuage de gamelle de croquette au niveau de ses endroits préférés. Mais rien n’y a fait. Alors j’ai bien dû, bon-en mal-en, aller me coucher. Fenêtre ouverte, pour l’entendre si il revient. Mais il est pas revenu…

Ce matin, je me réveille de bonne heure, je décide de partir à sa recherche. Avec Sashah, qui a été mon allié sur ce coup là. Parce que le gros poilu a miaulé, je ne sais pas si c’était pour l’appeler, mais en tout cas, les miaulements additionnés de bruits de gamelle de croquettes secouée, ça a fonctionné. C’est beau le travail d’équipe.