samedi 8 septembre 2007

Déviances

J'ai refermé la dernière page de ce roman de Richard Montanari hier soir...Il s'agit d'un roman policier très sombre, dans la lignée du Dahlia Noir, dont j'ai déjà parlé sur le blog, mais beaucoup plus facile à lire. L'écriture est plus simple, plus "roman de gare", il faut bien le dire.



Mais j'ai rien contre ça. La lecture est pour moi un plaisir et surtout pas une prise de tête. Et tant pis pour les puristes qui ne jurent que par Proust ou Balzac, je leur ai toujours préféré Zola.

Je partage avec vous la quatrième de couverture de ce roman :

"Kévin Byrne est un vétéran de la police criminelle de Philadelphie. Flic usé par ses années de service, il vient juste de faire cnnaissance avec sa nouvelle coéquipière, Jessica Balzano, lorsqu'une adolescente fréquentant une école catholique de la ville est retrouvée violée et mutilée, les mains jointes dans un geste de prière. La première d'une longue série.

C'est le début d'un voyage au coeur des ténèbres pour les deux enquêteurs qui, lancés sur la piste d'un tueur aussi terrifant que machiavélique, devront affronter leurs propres démons, alors que la ville est prête à basculer dans la folie."

Bon, en réécrivant ces phrases, je me rend compte des défauts du bouquin : contrairement à ce qui est annoncé, je trouve qu'on ne va pas assez loin dans la psychologie des personnages, c'est dommage, certains aspects mériteraient qu'on y consacre plus de pages. De la même façon le coup de "la ville est prête à basculer dans la folie", c'est ce qu'on appelle du raccolage, rien à voir avec ce qu'on peut lire dans ce roman. En revanche, il faut bien avouer que les crimes commis sont effectivement assez terribles, et là, on partage avec nous pas mal de détails sordides.

Outre le scénario, ce que j'ai apprécié dans le roman, c'est le fait que les chapitres soient très courts. En fait, ils présentent heure par heure vu par les différents personnages, par exemple ce que vit Jessica Balzano à 10h10, puis ce que fait le tueur à 10h15, le chapitre suivant décrira en parallèle 10h15 vu par Kévin Byrne. C'est un côté sympa, et qui rend la lecture plus facile aussi. Par contre cela rend plus addictif, à la fin d'un chapitre, on se dit, "allez, je peux encore en lire un petit". Et c'est comme ça qu'on termine 500 pages de roman policier en 4 jours. Et qu'on a des cernes. Faut que je me calme, moi...

Aucun commentaire: